La zone de confort

La zone de confort

Un équilibre entre performance et anxiété

Petit topo sur l’origine de la zone de confort

Dès 1908, les psychologues Robert M. Yerkes et John D. Dodson théorisent la notion de « comfort zone » ou « zone de confort ». Selon les spécialistes, « l’anxiété améliore les performances jusqu’à un certain seuil estimé optimal. Au-delà, cet effet se détériore à mesure que des niveaux plus élevés d’anxiété sont atteints. »
On parle alors de « zone de danger ».
La zone de confort est donc une zone où l’anxiété reste bénéfique et améliore les performances.
Dans les années 90, l’auteure américaine Judith M. Bardwick définit le terme comme « l’état comportemental d’une personne qui choisit de vivre dans une position neutre d’anxiété. » C’est une zone sans stress ni angoisse.
Le terme scientifique de zone de confort se transpose ainsi dans le domaine du développement personnel.

Gestion de la performance

Sortir de sa zone de confort cause de l’anxiété et entraine une réaction de stress.
Lorsque vous vous aventurez en territoires inconnus, vous ne connaissez pas à l’avance les résultats de vos actions, et vous éprouvez pour cela de la peur : peur du changement, de l’échec ou même du succès.Ces peurs se traduisent par des symptômes que vous avez peut-être déjà ressenti comme la nervosité, l’accélération du rythme cardiaque, le fait de se sentir mal à l’aise…

Le fait de ne plus jamais s’aventurer hors de votre zone de confort réduit certes les risques d’échec et de symptômes néfastes, mais limiterait sérieusement votre développement personnel et professionnel en plus d’accroître votre sentiment de peur pour l’avenir.
Elle réduit également vos risques de succès selon le chercheur White qui a montré que la performance pouvait être améliorée par une certaine quantité de stress.

Pour résumer

La zone de confort est un état psychologique dans lequel vous vous sentez à l’aise.
Dans cette zone, vous pouvez garder le contrôle sans trop de stress et ni d’anxiété.
Vous être rapide et performant, sans effort.
Si la zone de confort permet de tenir à l’écart le stress et la peur, elle ne vous permet cependant pas de vivre pleinement votre vie.
Il est important de trouver votre propre rythme pour cheminer vers le changement.

Si vous y trouvez plus d’avantages que d’inconvénients à bouger des choses dans votre vie professionnelle, et que vous le voulez, c’est peut-être le moment !

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Décryptage

Les compétences de demain

Les compétences de demain

Soft skills ou compétences douces

Partons tout d’abord de la définition du terme Compétence :
c’est la qualification professionnelle acquise au cours des différentes expériences professionnelles.
Elle se définit comme un ensemble de :

  • savoirs, connaissances : études formations
  • savoir-être, atouts relationnels : qualités personnelles, capacités relationnelles et comportementales
  • savoir-faire, comportements en situation d’exécution : gestes professionnels, réalisation de tâches
  • aptitudes physiques mobilisés pour agir de manière adaptée

Aujourd’hui, les « softs skills », ou compétences comportementales, prennent une part de plus en plus importante dans les recrutements.

Ces savoir-être désignent à la fois l’intelligence relationnelle, les capacités de communication, le caractère, les aptitudes interpersonnelles.

Ce sont des compétences « humaines », par opposition aux « hard skills » qui sont des compétences plus techniques.

Voici les softs skills les plus recherchés par les entreprises en 2021 :

Source : Rapport « Future of Work », le World Economic Forum

L’autonomie, la capacité d’adaptation, la résolution de problèmes complexes, l’esprit critique, la créativité, le management, l’esprit d’équipe, l’intelligence émotionnelle, le jugement et la prise de décision, le sens du service, la négociation, la flexibilité.

Vous avez, j’en suis sûre, beaucoup de ces compétences, et vous n’en avez peut-être pas conscience.

 

Décryptage

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Le mal-être au travail

Le mal-être au travail

Bore-out, burn-out & brown-out

Vous connaissez le terme de bore-out ? C’est le syndrome de l’ennui au travail.
En gros, vous n’avez pas de tâches suffisantes pour remplir votre journée, vous n’utilisez pas toutes vos compétences, vous manquez de stimulation intellectuelle.
Certes, vous êtes à l’abri de tout stress et risque de surmenage, mais vous ne vous sentez plus utile à l’entreprise, et vous avez l’impression de vous lever le matin pour rien ou pas grand chose.

A l’inverse, le tristement célèbre burn-out intervient lorsque le volume de travail demandé à une personne est supérieur à sa capacité d’absorption en condition sereine d’exécution.
C’est le syndrome de l’épuisement professionnel.
Vous avez trop de réunions, trop de projets, trop de demandes, trop de responsabilités, trop de pressions, trop de stress, trop de….
Une multitude de raisons possibles mais le résultat est identique : le cerveau disjoncte, le corps lâche subitement.

Enfin, un nouveau fléau que la crise a amplifié, le brown-out désigne l’état d’un.e salarié.e à l’arrêt, sans jus, sans motivation.
Bref, vous trouvez que votre travail n’a pas de sens. C’est le syndrome de la perte de sens.

Ci-dessous, voici les causes, les signes avant-coureurs et les pistes d’actions pour ces 3 syndromes.
Si vous « cochez » la plupart des cases, il est peut-être temps de vous poser et réfléchir à votre avenir professionnel !
Dans tous les cas, il est possible de sortir de cette situation : par une évolution de poste, un changement d’emploi, une réorientation… Le tout est de faire le premier pas vers le changement !