Assertivité : des relations sincères et une affirmation de soi bien ancrée

Assertivité : des relations sincères et une affirmation de soi bien ancrée

Assertivité : vers des relations saines et authentiques

Ça y est, l’été est là ! 🙂 On arrive dans les mois où on sort plus, on fait la fête, des barbecues… Bref, on sociabilise à fond !

Et ce n’est pas toujours simple d’avoir des relations saines et authentiques, en famille ou avec ses amis. Parfois, nous manquons de tact, ou nous nous cachons derrière un masque social par protection, nous sentons que la communication avec certaines personnes sont plus dures qu’avec d’autres, cela manque de fluidité et de transparence, ou tout simplement de sincérité.

Côté pro, ma reconversion a été en partie due à une volonté d’avoir des relations plus sincères avec les personnes avec qui je travaille, et de pouvoir les choisir. Lorsque j’ai abordé l’assertivité en formation de coaching, ça a été la révélation !

Heureusement, durant mes années de salariat, je me suis fait de chouettes collègues, avec qui je pouvais me confier, être authentique et avoir une relation de confiance. C’est grâce à cela que j’ai tenu si longtemps d’ailleurs !

Mais la plupart du temps, les relations étaient fausses, de part une hiérarchie pyramidale où la coopération et la confiance mutuelle n’était pas toujours au rdv. Pouvait s’ajouter à cela les commérages, ces « langue de vipères » qui passaient leur journées à la machine à café à critiquer intel, ou à fouiner le moindre ragot pour l’envenimer. J’avoue avoir fait partie de ça, car j’étais dans la spirale négative du « râlement quotidien ». Et j’ai dit stop !

Les quatre accords Toltèques de Don Miguel Ruiz

Les quatre accords toltèques

Un livre à lire si vous ne l’avez pas déjà lu ! Et même de le relire car il paraît qu’on ne le voit pas de la même manière car on évolue sans cesse.

Je l’ai lu pendant ma période de transition pro lorsque je suivais ma formation de coach.

Depuis, j’essaie autant que possible de me rappeler ces 4 accords dans mes relations :

    1. Que ta parole soit impeccable
    2. Quoi qu’il arrive, n’en fais pas une affaire personnelle
    3. Ne fais pas de suppositions
    4. Fais toujours de ton mieux

Une question d’assertivité

Pendant ma formation, nous avons abordé le thème de l’assertivité.

Cela m’a énormément servi et m’a permis d’avoir des billes lorsque la communication devient tendue avec quelqu’un, que ce soi dans le pro ou le perso.

Mais d’ailleurs, connaissez-vous l’assertivité ? C’est l’affirmation de soi tout en respectant autrui.

Le terme assertivité vient du mot anglais « assertiveness » qui signifie : « Expression libre de toutes émotions vis-à-vis d’un tiers à l’exception de l’anxiété ».

L’assertivité propose des stratégies efficaces pour résoudre des problèmes de communication et pour régler des conflits. Ces stratégies sont utiles au quotidien.

L’assertivité, c’est une attitude, une manière d’occuper pleinement ta place dans la relation, tout en respectant ton interlocuteur.

En prenant parti clairement, en osant dire non tout en exprimant ce que tu désires, de manière constructive, responsable, gagnant-gagnant, tu clarifies la communication, tu établis une relation saine malgré la différence de point de vue, et tu définis des limites claires. Tu évites les malentendus, les non-dits, les reproches, la plainte, la frustration et la distorsion du message que tu envoies à l’autre. Et tu te mets dans une position de collaboration, de confiance, d’ouverture et de disponibilité.

Comment respecter autrui en se respectant soi-même ?

Voici les différentes étapes lorsqu’on doit gérer un reproche qui nous est fait :

ÉCOUTEZ

Votre interlocuteur a une raison pour se manifester ainsi : laquelle ?

Demandez-lui de vous exposer son point de vue.

Laissez la personne s’exprimer jusqu’au bout. Prenez connaissance du message.

Tenter de reprendre le contrôle de la communication, argumenter ou, pire, faire taire votre interlocuteur ne résoudrait rien et ne ferait qu’augmenter l’insatisfaction de part et d’autre.

ACCUEILLEZ

« J’ai entendu ce que tu me dis. »

REMERCIEZ

« Et je te remercie de partager ceci avec moi »

REFORMULEZ

« Donc, tu me dis que je fais, dis, …, d’une manière qui ne te convient pas. »

VÉRIFIEZ

« C’est ça ? » Et vous attendez le « oui ».

COMPRENEZ

Demandez les critères de base de ce point de vue, connectez-vous avec le messager :

« Est-ce que tu peux me préciser ce qui te fait penser, ressentir, expérimenter cela… ? »

VALIDEZ

« Selon tes critères, je comprends que tu penses, ressentes, expérimentes…ceci. »

SI VOTRE POSITION DIFFÈRE : OSEZ L’AFFIRMER

Votre disponibilité n’implique pas la négation de vous-même : vous ne serez plus aussi authentiquement présent dans la relation ni aussi efficace.

Dire ce que vous avez à dire, ce n’est pas vous soulager de la tension en vous défoulant, en agressant, en vous moquant, en vous justifiant, en faisant entendre raison ou en imposant votre point de vue à l’autre : c’est exprimer avec fermeté votre position.

Faites des « messages-je »

Prenez la responsabilité de vos affirmations : « J’ai un point de vue différent sur ceci…, le voici. »

Dans un contexte perso, ce pourra être :

« Je me sens en colère, frustré(e), menacé(e), …, parce que je me dis que… »

À la place de dire à quelqu’un : « tu m’énerves. », dites plutôt : « Ce que tu dis m’énerves. »

Je nomme la situation

Je nomme mon émotion

Je dis comment je l’interprète : « j’ai l’impression que tu veux me décourager. »

J’ai différencié la personne de son comportement,

je me responsabilise,

je ne donne pas le pouvoir à l’autre de me faire sentir comme ceci ou comme cela,

je récupère mon pouvoir,

je suis dans une dynamique de communication.

En gros, vous exprimez ce qui, pour vous, est acceptable ou non.

GEREZ LE RETOUR

Il est nécessaire de rester présent pour écouter, accueillir le retour de l’interlocuteur… et d’éventuellement recommencer ce processus jusqu’à la résolution du conflit.

ORIENTEZ-VOUS SOLUTION

L’assertivité a permis de repartir sur de bonnes bases relationnelles.

« Comment pourrions-nous négocier un terrain d’entente ? »

« À quelle solution penses-tu ? »

Je pourrais encore parler de l’assertivité pendant des heures !!

Ce cheminement est en fait de l’affirmation de soi.

C’est quoi l’affirmation de soi ?

C’est être au clair avec soi-même, ses envies.

Affirmation de soi Affirmation de soi - Assertivité

Estime de soi, confiance en soi et affirmation sont intimement liées

L’estime de soi est la reconnaissance de sa propre valeur (regard que l’on porte sur soi) : elle représente combien je me juge valable (rapport entre notre ambition idéale et notre réussite réelle).

La confiance en soi est la reconnaissance de ses propres compétences : elle représente combien je me considère capable. Elle est lié à nos actes (réussites et échecs). Le moteur de la confiance en soi c’est l’action.

L’affirmation de soi, c’est être au plus près de soi dans son comportement face aux autres afin de nouer des relations acceptables basées sur une confiance lucide.

Cela recouvre la capacité de prendre sa juste place dans la relation à autrui, d’exprimer sereinement ses opinions, ses valeurs, ses émotions, ses besoins et ses compétences et de les faire respecter le cas échéant. Cela suppose de se considérer comme aussi important que l’autre. Elle représente combien j‘ose être moi-même, simplement et sans écraser l’autre.

Affirmation de soi - Confiance et estime de soi Les 6 conditions de l'estime de soi

Si vous osez agir, vous allez gagner en confiance en vous. Si vous vous sentez capable et que vous réussissez ce que vous entreprenez, l’estime de vous-même va grandir.

Inversement, si vous avez une faible estime de vous-même, alors les autres vont vous sembler plus importants que vous-même, et par voie de conséquence, vous n’allez pas oser agir et votre confiance en vous ne pourra pas se renforcer.

Ainsi, l’affirmation de soi augmente la confiance en soi et améliore l’estime de soi.

Pour aller plus loin, j’ai écris un article sur la confiance en soi et en ses capacités.

Cet article est déjà bien long !

L’assertivité en résumé

L’affirmation de soi (ou assertivité) fait de nous des adultes responsables, acteurs de notre vie. Elle favorise ainsi l’accès à la liberté. Oser être soi-même, c’est se respecter en étant fidèle à ses émotions, à ses besoins et à ses valeurs. De nombreuses techniques issues des théories comportementales (comme je vous ai décrit plus haut par exemple) nous donnent un cadre qui facilite l’expression de soi et ainsi nous permettent de formuler une demande, d’oser refuser, d’exprimer une émotion… de façon ferme et dans le respect de notre interlocuteur. Cette attitude nous ouvre la voie vers des relations durables, plus saines et plus sereines avec notre entourage. Elle maximise également nos chances d’atteindre nos objectifs tout en maintenant un lien de confiance pérenne.

Pour finir, je vous donne la référence d’un autre livre qui est bien fait sur le sujet :

S’affirmer même quand on manque de confiance en soi de Yves-Alexandre Thalmann

S'affirmer même si on manque de confiance en soi

Alors, où vous situez-vous par rapport à tout ça ? Comment sont vos relations et comment communiquez-vous ?

Vous voulez aller plus loin sur l’assertivité et l’affirmation de vous-même ?

Contactez-moi !

De la (dé)connexion de soi à l’amour envers soi et son corps

De la (dé)connexion de soi à l’amour envers soi et son corps

Le tourbillon du quotidien

J’aimerais vous parler de l’amour que l’on se porte, comment on se considère… au travers de mon propre vécu, et non avec tel ou tel outil de coaching.

La coache et entrepreneuse que je suis a aussi ses coups de mou, comme tout le monde 🙂

Ce début d’automne a été pour moi dense en travail, questionnements, retour sur moi-même… Dans cette course effrénée du quotidien, je me suis sentie en apnée, passant d’un truc à l’autre sans trop prendre le temps de me poser, de m’écouter. Ecouter mon corps car mon mental je l’entends bien ;-)).

Et c’est dans ces moments-là que j’oublie la notion de mon corps, de mes sensations, de mes ressentis, que je les chasse, les refoule…

Je passe d’un état de joie et d’excitation intense à un état de déprime totale…

Et si dans cette période je rajoute un truc que je n’ai jamais fait et qui me fait sortir de ma zone de confort (animer une formation et gérer une prise de parole devant un groupe de 12 personnes par exemple)…

C’est le drame : la fatigue, le stress, les problèmes de sommeil s’installent… Je me sens nulle, je culpabilise d’être comme ça, et je continue à vouloir avancer malgré tout, car « ça va bien finir par passer ».

Écouter son corps lorsqu’il nous fait des alertes

Mais mon corps me crie de plus en plus fort que ça ne va plus. Mon stress devient du mauvais stress car il s’installe dans la durée. Je procrastine sur les choses importantes, je papillonne pour justifier le fait que je travaille. Je suis irascible, je commence à avoir des douleurs… et du coup je stresse en me demandant ce que j’ai comme maladie incurable (oui j’ai une tendance à l’hypocondrie…). Bref, mon corps me dit STOP !

Et moi je me dis en écrivant ces lignes que c’est fou quand même ce qu’on est capable de s’infliger à soi !!

BD Théo Grosjean

Ah, cela me fait penser à un auteur de BD que j’aime beaucoup : Théo Grosjean et sa BD « L’homme le plus flippé du monde ». Je me retrouve complètement dans certaines situations qu’il décrit. Si vous ne le connaissez pas et que vous avez tendance à être un peu névrosé, comme lui, foncez ! 🙂

Vous pouvez également aller voir son compte instagram.

Qu’est-ce que la somatisation ?

C’est un phénomène inconscient par lequel on exprime son angoisse dans et par son corps. La souffrance psychologique « déménage » dans notre corps qui devient alors source de douleur.

Ça vous parle ?

Les clients qui viennent me voir après ou pendant un burn-out connaissent bien cet état de mal-être psychologique qui se transforme subitement (puis dans la durée) en un état général de souffrance psy et physique. Et ils ne le voient souvent pas venir arriver, ou alors se disent après coup : « mon corps me faisait des alertes et je ne l’ai pas écouté ». Et c’est la culpabilisation qui arrive pour nous achever.

Après avoir bien planté le décor, il est temps de vous (re)connecter à cet amour envers soi.

S’accepter et s’aimer tel.le que l’on est, porter sur soi un regard positif.

Bouddha disait : « Vous, comme toute chose dans cet univers, méritez aussi l’amour et l’affection ».

Est-ce que je ferais subir à ma meilleure amie ce que je me fais subir à moi ? Heu… non la pauvre.

Ma solution à moi a été de m’entourer, de parler, de laisser s’exprimer mes émotions, mon corps et d’écouter ce qu’il avait à me dire.

Et mon corps me disait de ralentir, de me poser, de prendre soin de lui et de ne pas écouter uniquement mon mental.

Mon corps me disait d’aller en vélo au lac (c’est cool Annecy :-)), me recentrer, m’aérer, de courir, d’accepter les « jours sans », de m’octroyer des bulles de bien-être comme un massage, des rdv kiné et ostéo que je devais planifier depuis des mois, voir des personnes qui comptent pour moi et passer du temps avec eux…

Mon corps était curieux de découvrir le Yoga Nidra (le yoga du repos) avec Layla.

Bref, mon corps m’a dit : « Ecoute-moi ! Fais-toi plaisir !!!! Tu en as le droit. »

Je vous quitte avec ces phrases boostantes que je me suis notée pour moi-même :

« Fais-toi confiance »

« Tu as le droit de ressentir cette peur »

« Prends le temps de prendre soin de ton corps, car tu n’en as qu’un »

« Ressens et vis pleinement ton corps »

J’espère que cela aura résonné en vous.

 Le cycle de vie : un éternel changement, renouvellement

 Le cycle de vie : un éternel changement, renouvellement

Cycle de vie et coaching

Lorsque j’entame un suivi de coaching, je mets tous mes sens en alerte. J’écoute attentivement la personne, son histoire, son parcours, ce pour quoi elle vient me voir… et où elle en est dans le cycle de vie.

Pour mon.a coaché.e, le coaching est un voyage vers ce qu’il.elle veut, et je suis là pour l’accompagner un bout de chemin vers ce but.

Pour cela, il faut connaître précisément le point de départ, et nous faisons donc un état des lieux de sa situation. C’est d’autant plus important si cette personne est en transition pro et/ou perso.

Je vous propose aujourd’hui de situer où vous en êtes dans votre vie, grâce à un outil très puissant : le cycle de renouvellement ou cycle de vie.

Comprendre les transitions de vie avec la roue d’Hudson

Tout ce qui suit, c’est grâce à Frédéric Hudson, coach et prof à l’Université de Columbia.

Dans les années 70, il a formalisé tout d’abord les 4 règles du changement continu pour mieux comprendre notre environnement et avancer plus efficacement vers nos objectifs :

    1. Notre vie est faite de cycles, de suites d’épisodes et de transitions : changer de métier, de partenaire, se renouveler personnellement…
    2. Le changement est la norme et plus l’exception : apprendre à nous adapter, à faire du changement notre allié.
    3. Nous sommes acteur de notre vie : compter de plus en plus sur nous-même, être moteur du changement, veiller à notre sécurité interne, définir notre chemin et nos objectifs, garder le cap sur nos buts.
    4. L’apprentissage devient notre première activité à tout âge : acquérir de nouvelles compétences, adopter de nouveaux comportements, installer de nouvelles habitudes.

Frédéric Hudson a également créé le modèle du cycle du renouvellement (appelé aussi cycle du changement, ou encore cycle de vie), que je vous propose d’explorer.

Ce cycle sert à donner un sens, une direction au changement et permet de mieux comprendre ce que nous vivons dans nos transitions perso et pro.

Roue d'Hudson

Dans ce modèle, Hudson fait la distinction entre :

    • Un « épisode de la vie » = changement de niveau I : stabilité relative, structurée, routinière, avec objectifs et réalisations, amélioration continue.
    • Une « transition de la vie » = changement de niveau II : transition, instable, incertaine et de désenchantement, métamorphose, renaissance, transformation. Cette période de « crise » ferme un épisode du passé et nous amène à faire le point sur notre situation actuelle, nous réinventer.

Les 4 phases du cycle de renouvellement

Chaque phase apporte sa propre expérience au niveau des pensées, émotions et comportements.

Cycle de renouvellement

Phase 1 : ALIGNEMENT, REALISATION (été)

énergie haute et positive, joie, dynamisme, envie, mille idées à la minute, succès, stabilité.

Phase 2 : DESYNCHRONISATION, ROUTINE (automne)

énergie haute et négative, agacement, insatisfaction, frustration, déception, questionnement, bilan nouveau virage.

Phase 3 : DESENGAGEMENT, RESISTANCE (hiver)

énergie basse et négative, envie de rien, fatigue, mélancolie, déprime, maturation, introspection, repos.

Phase 4 : REINTEGRATION, RENOUVEAU (printemps)

énergie basse et positive, confiance retrouvée, sérénité, préparation, motivation, créativité.

Où vous situez-vous ?

Chaque phase dure un certain temps, et cela varient d’une phase à l’autre, comme vous avez sûrement pu le remarquer pour vous.

Pour sortir d’une phase pour aller à la suivante, il faut bien y être entré avant. Mais parfois nous déployons toute sorte de résistance, ce qui peut ralentir fortement le processus de changement.

Reconnaître l’aspect cyclique du changement peut nous aider à lâcher prise et suivre le mouvement.

Ça vous arrive, vous, de nager à contre-courant ? Et vous vous sentez comment à ce moment-là ?

En faisant ce travail de positionnement et en découvrant dans quelle phase vous vivez actuellement, vous prenez conscience de la phase qui suit et vous y préparer pour faciliter le mouvement.

Je vous entends déjà vous dire que vous êtes dans plusieurs phases en même temps 🙂

Et c’est normal ! Car déjà le passage d’une phase à l’autre se fait progressivement, et votre niveau de satisfaction varie d’un domaine de vie à l’autre. Et chacun de nous réagit différemment, et a sa propre manière de vivre les phases.

Focalisez-vous sur la position où vos émotions et ressentis sont les plus intenses, vps pensées les plus vives.

Et par rapport au cycle féminin ?

Et bien, il peut très bien coller aux différentes phases en parallèle ! On peut vivre des cycles dans un plus grand cycle… 🙂

Je vous laisse à vos questionnements qui ont pu émerger, et n’hésitez pas à me contacter si vous souhaitez travailler tout ça !

Comment développer vos capacités et mettre en place une stratégie ?

Comment développer vos capacités et mettre en place une stratégie ?

Les capacités : ce que je peux, je sais, j’utilise…

De quoi avez-vous besoin pour mettre en marche votre projet du moment ?

Dans cet article je vais vous parler de réalisation personnelle, d’évolution et d’action, et surtout de vos capacités. Car pour se mettre en action, il faut en être capable, avoir les capacités, les ressources pour le faire.

Après vous avoir parlé de votre environnement et de vos comportements, place à la 3e marche de l’échelle de DILTS : vos capacités.

Allez, je vous remets mon échelle préféré 🙂

Pyramide de DILTS

Robert DILTS, c’est celui qui a démocratisé le coaching et la PNL dans les années 70, en gros je lui dois tout 😉

À ce niveau, on trouve les ressources personnelles, les talents, les potentialités, les facultés, les qualités, les aptitudes, les compétences, les stratégies, le savoir, le savoir-faire, le savoir-être : bref ce qui est dans votre besace (ou ce que vous pouvez acquérir pour l’ajouter dedans)… et la capacité de vous en servir ! Je pourrais vous donner la définition de chacun de ces termes mais ce n’est pas le sujet de cet article. Ce qui m’intéresse, c’est de vous parler du terme CAPACITÉS.

Les capacités physiques, intellectuelles, cognitives : définitions

  • Des capacités physiques, c’est accomplir les tâches quotidiennes avec facilité et sans douleur.
  • Des capacités intellectuelles rassemble les compétences de communication, le raisonnement, la mémoire ainsi que la vitesse de traitement et d’exécution de l’information.
  • Des capacités cognitives sont les capacités de notre cerveau qui nous permettent d’être en interaction avec notre environnement : elles permettent de percevoir, se concentrer, acquérir des connaissances, raisonner, s’adapter et interagir avec les autres.

Ce sont des ressources à reconnaître, à réveiller ou à acquérir.
Elles coordonnent les comportements (2e marche) dans un contexte donné.
Elles conditionnent la 4e marche des croyances et valeurs : de ce que vous pouvez dépend ce que vous croyez…
Elles sont largement influencées par cette 4e marche : de ce que vous croyez dépend ce que vous pouvez…

Comment faire pour améliorer vos capacités ?

Posez-vous la question : possédez-vous les ressources nécessaires à l’atteinte de vos objectifs ou pouvez-vous les acquérir ?

Fais le bilan de vos apprentissages, des talents que vous possédez dans tous les domaines de votre vie, des potentialités à développer ou des compétences à acquérir. Si vous ne pensez pas posséder la ressource nécessaire pour votre projet, peut-être avez-vous déjà vu quelqu’un avoir cette capacité ?

En coaching, cette étape se situe plutôt au début de l’accompagnement, elle est essentielle pendant la période de reconversion professionnelle par exemple.

Stratégie : définition

C’est un plan d’actions coordonnées, l’organisation d’étapes qui permettent d’atteindre un objectif, de passer de l’état présent à l’état désiré.

►   DÉCLENCHEUR   →    OPÉRATIONS   →   TEST   →    DÉCISION   →   sortie

Prenons en exemple un objectif SMART que je me suis fixée 🙂 : Je veux apprendre l’Ennéagramme, connaître mon profil de personnalité et être capable de l’exploiter en tant que coache avant la fin de l’année 2022.

  • Le déclencheur, conscient ou inconscient, détermine, entraîne une suite d’actions. Il peut être interne (émotion, sensation, sentiment) ou externe (réponse à une action, un signal, un stimuli quelconque). J’ai découvert l’Ennéagramme en conférence et je veux en savoir plus sur ce modèle, je veux apprendre à mieux me connaître et à mieux comprendre les autres et leurs fonctionnements.
  • Les opérations sont les étapes internes (sensations, émotions, pensées) ou externes (actions, paroles), les comportements qui sont mis en œuvre. J’ai passé le test en ligne et me suis fait coachée par une coache spécialisée en Ennéagramme. J’ai regardé pleins de vidéos sur le sujet, écouté des podcasts et retranscrit sur feuilles A3 ce qui m’intéressait, fait des rapprochements avec ma pratique de coache et essayé d’identifier les profils de mes clients pour pouvoir les accompagner au mieux. Je trouve cette approche géniale et très puissante. Il faut que je fasse attention à ne pas être trop perfectionniste dans mes recherches. 🙂
  • Le test est le moment où on compare l’objectif visé par la stratégie de départ et ce qui se passe réellement. Je n’ai pas encore atteint mon objectif mais j’ai encore un peu de temps, et j’avance bien. Il faut maintenant que je passe plus de temps à la pratique et moins sur la théorie.
  • Le moment de décision ou de choix est lorsqu’on décide de mettre fin à la stratégie. Je déciderai à la fin de l’année si je décide de me former et passer la certification ou si j’intègre cet outil à ma pratique de coache sans forcément être une experte dans le domaine.
  • La sortie c’est quand un résultat est atteint. Si la stratégie est adaptée, l’objectif est atteint. Cette étape se fera fin d’année 2022.

Autant de stratégies que d’étoiles dans le ciel

Vous avez des stratégies pour toutes vos actions (vous lever le matin, prendre une décision, vérifier le niveau d’huile de votre moteur, rencontrer quelqu’un…).

Vous avez des « programmes » pour vous permettre d’atteindre des résultats (comme un ordi). Il peut arriver que vous répétiez des programmes qui ne fonctionnent plus avec le temps, qui restent inadaptés parce que mal conçus, qui sont infectés par des virus (états internes)… Bref, vous avez besoin d’un nettoyage en profondeur de votre disque dur !

Une stratégie satisfaisante est simple, économique en énergie, en temps et en moyen, comporte le moins d’étapes possible.

Une stratégie inadaptée, c’est de l’énergie gaspillée.

En résumé

Ressource = potentialité acquise ou à acquérir
Stratégie = succession d’étapes

L’intuition, un guide pour vous (re)mettre sur le chemin du corps et du cœur

L’intuition, un guide pour vous (re)mettre sur le chemin du corps et du cœur

L’intuition, un des messages de notre corps ?

L’intuition. Cette petite voix intérieure qui nous chuchote, nous parle, ou nous crie un message.
Certains.es l’appellent le sixième sens, d’autre la voit comme une forme d’intelligence subtile ou émotionnelle.
Cette notion peut sembler floue, comme une connaissance innée sans raisonnement logique et conscient.
Enfin, grâce à elle, on doit un bon nombre d’idées de génies !

Avez-vous déjà eu un dilemme entre votre raison qui vous dit d’aller dans un sens et votre corps et votre cœur qui vous disent l’inverse ?

Par exemple, vous établissez un raisonnement et une logique en béton pendant des jours (voir des semaines), et petit à petit, une petit voix vous dit que vous vous trompez, que vous n’êtes pas sur le bon chemin, que ce n’est pas bon pour vous. Et cette petite voix, vous ne pouvez pas l’entendre car votre logique (votre perfectionnisme ?) vous dit de continuer coûte que coûte ce que vous avez enclenché.
Mais bon voilà, quelque chose continue à vous « gratter », à vous mettre mal à l’aise, voir même votre corps buggue et vous force à dire « stop » pour prendre de la hauteur sur votre situation.

Attention à ne pas confondre intuition et émotion.

Elles peuvent venir toutes les deux du corps.
Le fait de sortir de sa zone de confort et ressentir la peur sera plutôt de l’ordre de l’émotion.
Une idée, une décision, une solution, une direction relèvent de l’intuition.
Le plus important est de savoir reconnaître vos émotions et de les accueillir lorsqu’elles se manifestent, pour laisser votre intuition s’exprimer.
Si vous refoulez vos émotions, votre intuition sera moins bonne.
Savez-vous reconnaître les principales émotions en vous ? La joie, la colère, la tristesse, la peur, le dégoût ? Si vous niez certaines émotions ou que vous ne les ressentez pas, vous allez les inciter à les faire s’exprimer autrement. Et là, c’est le drame.

Et l’empathie dans tout ça ?

Elle est souvent associée à l’intuition car elle peut permettre de ressentir les émotions de l’autre, parfois de manière inconsciente. Bien utilisée, elle peut favoriser communication et sincérité dans les relations.
Mais attention à ne pas vous laisser submerger par les émotions des autres sinon votre intuition aura du mal à s’exprimer et vous ne comprendrez plus le message qu’elle vous envoie.

L’intuition a quelque chose de presque instinctif qui ne passe pas par le mental.

Pensez aux animaux qui sentent le danger en un quart de seconde, avant même que le danger ne se produise.
Et bien nous, c’est pareil. Ce « sixième sens » cumule la fonction de tous nos autres sens.
Grâce à la vue, l’ouïe, l’odorat, le toucher ou encore le goût, nous emmagasinons souvent de manière inconsciente une bon nombre d’informations de notre environnement.
Ces infos ne sont pas toutes traitées de manière consciente par notre mental, et heureusement sinon nous péterions un câble !

Et dans le coaching, ça donne quoi ?

Dans mes séances de coaching, j’essaie de guider mes clients.es à (re)trouver leur intuition. Lorsqu’ils viennent me voir pour une problématique, le mental est omniprésent. Ils ou elles décortiquent le problème sous toutes les coutures, l’analyse à fond…
Leur petite voix intérieure est parfois enfouie sous une tonne de raisonnements tous plus logiques les uns que les autres.
Et c’est là que la créativité entre en jeu. Cela permet de prendre de la hauteur, de voir la situation sous un autre angle.
Etant moi-même très créative, j’ai une approche du coaching assez ludique. Je trouve que la créativité favorise le recul sur sa situation.
La créativité, ce n’est pas seulement un processus qui relève du domaine de l’art ou des loisirs créatifs. C’est un état d’esprit.

Jeux de cartes en coaching

Jeux de cartes en coaching

Par exemple, les jeux de carte en coaching sont pour moi un moyen ludique de faire ce pas de côté. Je les vois comme un jeu d’images projectives, comme un Oracle finalement.

Pauline, alias @larcaniste de chez Arcanenoir a cette même approche avec le Tarot intuitif  appelé « Rider Waite Smith ».

Les images d’illustrateurs.rices, figuratives ou non, favorisent l’intuition, libèrent la parole et l’émotion, et permettent de recueillir difficultés, attentes, envies, besoins…
Souvent, elles amènent à des prises de conscience.

Mind-mapping

Mind-mapping

L’outil mind-mapping est super aussi pour développer son intuition sur une idée ou un concept. J’organise régulièrement des séances individuelles ou ateliers collectifs, toutes les infos sont par ici.

L’important, pour se (re)connecter à votre intuition, c’est que vous vous (re)connectiez à votre corps (et votre cœur), vos tripes quoi !
Et pour cela, il y a 1000 manières de le faire.
Par exemple, le scan corporel en sophrologie avec Aurélia, alias @laptite.naturo.and.co. La marche en pleine nature ou le Qoya avec Layla, alias @moonwarrioress. Une activité créative comme l’atelier que j’anime tous les mois de coaching et broderie

Bref, s’occuper et prendre soin de vous… et être à l’écoute de vos 5 sens pour que le 6e arrive ! Allez-y, éveillez-vous ! Faites place au renouveau, assumez qui vous êtes, laissez vibrer votre authenticité, en toute bienveillance avec vous-même 🙂